Nelly Prud’homme

 
 

Nelly Prud'homme a grandi dans la vallée de la Seine à Argenteuil. C'est un Argenteuil très proche de celui des Impressionnistes qu'elle a connu dans sa première jeunesse. Le souvenir de cette région encore très rurale à l'époque bien que proche de Paris a nourri sa première inspiration. Cette influence conjuguée à celle de ses voyages se fera clairement sentir dans ses œuvres de la maturité.

Issue d'une famille de modestes ouvriers, ce n'est pas par ses parents que Nelly Prud'homme a été sensibilisée à la peinture mais par un oncle peintre et copiste au talent reconnu. Toutefois, ce n'est qu'après avoir élevé ses quatre enfants qu'elle s'autorise en 1969 à se saisir à son tour des pinceaux.

Tardive, son activité n'en a été que plus passionnée. Ainsi, dès 1970, l'artiste entreprend différentes démarches pour faire son éducation artistique. Nelly Prud'homme va s'initier et perfectionner sa technique au contact de différents maîtres. Aux Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Place des Vosges, elle suit les enseignements de peintres tels que Marcel Bouissou et André Pédoussaut. Elle se joint également aux cours de dessin de Forgas. S'éloignant peu à peu de l'enseignement classique, elle trouve, quelques années plus tard, dans l'atelier de Gonzalo Belmonte établi rue de la Glacière , une plus grande liberté de créativité. Enfin, elle développera ses talents auprès du peintre Antoni Ros Blasco et suivra également l'enseignement dispensé par Roger Plin à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Ses recherches l'amènent à s'intéresser au travail de l'émail. C'est à l'Ecole Boule qu'elle apprend à maîtriser cette difficile technique entre 1975 et 1976, période importante de son parcours artistique au cours de laquelle elle trouve cette transparence, cette luminosité soyeuse qui inondent chacune de ses toiles.

Bien que résolument moderne, l'artiste poursuit son cheminement en s'initiant aux leçons des anciens. A partir de 1975 et jusqu'en 1979, Nelly Prud'homme devient copiste autorisée au Musée du Louvre. A travers ce patient travail à l'huile sur toile, ce retour aux sources, plus novateur que passéiste, elle se soumet à l'enseignement des grands maîtres du passé et exécute des œuvres de styles et d'inspiration multiples. Là encore, il s'agit d'une étape importante car une des caractéristiques de l'œuvre de Nelly Prud'homme est l'éclectisme de ses interprétations picturales qui partant du figuratif, en passant par une déconstruction, puis une géométrisation de l'espace rejoignent l'abstraction. Paradoxalement, c'est de ces diverses influences que se constitue un style très personnel qui identifie ses toiles et en fait le grand intérêt.

Les rencontres avec des peintres comme Delacroix (les femmes d'Alger), Corot (Le château Saint-Ange), Monticelli (Nature morte au pichet blanc), Courbet (Enterrement à Ornans, Falaises d'Etretat), Rubens (L'apothéose d'Henri IV et la proclamation de la régence de Catherine de Médicis), Cézanne (La maison du pendu) seront décisives. C'est à partir de cette réappropriation de l'histoire de l'art, de cette pratique éclectique et de cette diversité qu'elle pourra plus tard trouver sa propre voie. Au cours de cette même période, elle étudie la représentation humaine en fréquentant régulièrement " La Grande Chaumière ", atelier bien connu .

Remarquée dans de nombreuses manifestations culturelles, Nelly PRUD'HOMME a exposé seule ou avec d'autres artistes tant en France qu'à l'étranger.

 


Nelly PRUD'HOMME vit actuellement dans sa maison de MONTGERON près de PARIS où elle retrouve les traces de MONET qui y a peint et de CAILLEBOTTE qui y a vécu. Elle travaille journellement dans son atelier dominant la Forêt de Sénart et poursuit ses recherches d'un style en perpétuelle évolution.

 



Médiathèque


Expositon Paris   

Juillet 2006


Exposition Shangaï

Mai 2006


Exposition Shendu

Mars 2006



 

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